Les dangers derrière les énormes subventions médiatiques

Les dangers derrière les énormes subventions médiatiques
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Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), souligne le risque significatif associé aux subventions gouvernementales. En se penchant sur des événements passés, il a mis en lumière le cas de Radio X à Québec.

La critique du gouvernement par la station lors d’une crise a entraîné le retrait de la publicité gouvernementale, mettant presque fin à l’existence de la station. Suite à l’annonce récente du gouvernement du Québec d’un financement supplémentaire de près de 6 millions de dollars pour 155 médias, des questions se posent sur les implications de la subvention des médias traditionnels.

Avec plus de 9,5 millions de dollars alloués lors de la dernière année fiscale, le recentrage de l’aide de la pandémie vers un soutien continu reflète les défis auxquels sont confrontés les médias hérités face aux préférences changeantes du public et à une couverture partiale.

Les récentes suppressions d’emplois, notamment 547 chez Quebecor, au groupe TVA, soulignent les difficultés auxquelles sont confrontés les géants des médias traditionnels tels que l’empire de Pierre Karl Péladeau et Bell, qui mettent tous deux en œuvre d’importants efforts de réduction.

Alors que les subventions affluent, l’avenir des médias hérités est remis en question. Devraient-ils être laissés à la réévaluation indépendante de leurs stratégies ?

Des médias indépendants comme Rebel News, non touchés par le financement gouvernemental, abordent des reportages que d’autres pourraient éviter, soulevant une question cruciale: quelle est la limite des subventions que les Canadiens sont prêts à fournir pour soutenir les médias en difficulté ?

Selon Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), il y a un risque significatif lié aux subventions gouvernementales. En se penchant sur des événements passés, il a mis en lumière le cas de Radio X à Québec, dont la critique du gouvernement lors d’une crise a conduit au retrait de la publicité gouvernementale, mettant presque fin à l’existence de la station.

Duhaime souligne:

C’est un énorme problème parce qu’il y a un risque énorme de savoir qui va recevoir l’argent et comment. Au Québec, ce sont les médias traditionnels qui en bénéficient. Les nouveaux médias, les médias alternatifs, n’obtiennent rien.

Donc, les jeunes n’obtiennent rien. Nous subventionnons des médias qui sont déjà en déclin. Et à Ottawa, c’est encore plus effrayant car les 600 millions de dollars actuels, nous ne savons même pas si, par exemple, la CBC en obtiendra une partie.



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